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L'Abus ! Définir la violence psychologique dans les relations

Le 18 mai 2019
L'Abus ! Définir la violence psychologique dans les relations
L'abus, la violence psychologique sont parfois difficile à déterminer tellement les personnes atteinte vivent avec les voiles, pausé par autrui, qu'elles sont dans l'erreur ! Redéfinir la réalité et mettre en conscience les mécanismes et leur origine .

La violence psychologique est un état soumettant la pensée, la volonté, l'action, la décision d'une personne à celle d'une autre, état allant jusqu'à annihiler et aliéner la pensée et le comportement du sujet soumis.

La violence psychologique, violence mentale ou violence émotionnelle, est un abus caractérisé par un comportement agressif ou violent qui peut par la suite résulter en un traumatisme psychologique, pouvant inclure anxiété, dépression chronique. Outre le fait que ce comportement dénigre sans cesse la victime, la violence psychologique est constituée par la répétition d'agissements ayant pour objet de nuire, voire de détruire la personne qui les "supporte".

L'intention première de tout individu faisant acte de violence psychologique est de s'approprier ce qu'un autre possède en qualité, talent, compétence, reconnaissance. Dans le même temps, cet individu violent psychologiquement ne va pas admettre l'existence de celui ou celle qui devient sans le vouloir son pire ennemi, en ce qu'il est le miroir de son propre vide intérieur. C'est une des raisons qui fait comparer régulièrement les individus violents psychologiquement aux vampires: ils prennent pour vivre et dans le même temps donnent la mort.

Dans le couple

La loi n°2010-769 du 9 juillet 2010 relative aux violences faites spécifiquement aux femmes, aux violences au sein des couples et aux incidences de ces dernières sur les enfants crée une ordonnance de protection pour les victimes et introduit dans le code pénal un délit de harcèlement moral au sein du couple.

 
Cependant, il est important de signaler que le législateur n'a pas pris la peine de caractériser les éléments constitutifs de cette violence. Aussi, les victimes de violences psychologiques, qui ont de grandes difficultés à appréhender cette violence et à comprendre qu'elles la subissent, doivent également en apporter des preuves, alors que rien n'est établi clairement par la loi.

Et cette absence de précision laisse encore planer un doute sur les victimes: sont-elles réellement victimes, ou ne souffrent-elles pas d'une incapacité à réagir? Les victimes, déjà en très grande souffrance, sont encore obligées de se défendre. C'est ainsi que certaines victimes se retrouvent mises en accusation: "C'est ta faute, tu l'as bien cherché, tu aurais pu réagir avant, de quoi tu te plains? Ta vie n'est tout de même pas si difficile que ça..." Parce que, justement, les victimes ne savent pas comment prouver la violence psychologique, ne savent pas comment l'exprimer, et ne savent pas comment se faire comprendre par ceux auxquels elles s'adressent, elles subissent la double peine: la maltraitance due à l'agresseur, et l'incompréhension et souvent le rejet de ceux vers qui elles se tournent, en confiance. (1)

Cette violence psychologique peut être le fait d'un parent, d'un proche, d'un membre de la famille, d'un conjoint(e), d'un frère ou d'une sœur... Pour toutes celles et ceux qui n'ont pas connu la violence psychologique, la maltraitance au quotidien et dans ce que nous avons de plus intime, il est impensable, voire inimaginable qu'un parent ou un enfant puisse être maltraitant.

Vis-à-vis d'un enfant

On qualifiera le parent de "sévère", l'enfant de "turbulent", "difficile", "capricieux", "mal élevé". Et souvent on blâmera le parent pour le comportement de cet enfant. "Vous aviez qu'à mieux l'élever, plus vous en occuper, vous êtes responsables de votre enfant".

Concevoir qu'un parent puisse consciemment nuire à l'intérêt de son enfant va à l'encontre des principes fondamentaux de notre société. Pourtant, il faut entendre et écouter ces enfants devenus adultes qui viennent parler de leur "erreur". "Tu es ma pire ennemie!" "Si tu savais comme je suis malheureuse! Comme j'ai besoin de toi! Je ne supporterais pas que tu me quittes!" Ces réflexions ne sont en somme que des ordres donnés à l'enfant: je t'ai mis au monde, tu as le devoir d'être avec moi, car je souffre (mais de quoi?) Et tu te dois de m'aider à aller bien. Si tu me quittes, tu deviens coupable de mon malheur... "Tu n'étais pas désiré. Débrouille-toi. Tu es grand maintenant." L'enfant, même adulte, prend conscience ou plutôt croit comprendre en entendant ces mots qu'il est coupable d'une faute: celle d'avoir été une gêne, un frein ou un obstacle au bonheur de ses parents. Et toute sa vie, il cherchera à réparer son erreur, et à comprendre la faute qu'il a commise sans le savoir.

L'enfant n'a pas d'autonomie, pas d'individualité. Il doit correspondre à ce qui est attendu de lui. "C'est comme si elle me disait des mots que je connais mais dans une langue étrangère. Les mots ont un sens, mais pas tout à fait le même. Et il faut toujours traduire." Alors, l'enfant essaie; il tente de plaire et de convenir à ce qu'il croit être le comportement idéal pour satisfaire les attentes de ses parents. Mais n'arrivant jamais à les contenter, il va se faire éternellement repousser, critiquer, dénigrer ou rejeter. Il va se sentir "de trop", il va apprendre à se tenir en retrait, et à ne pas prendre de place. Il va le faire soit physiquement, soit psychologiquement, soit en aillant la part psychologique et la souffrance physique.

Les comportements qui en résultent sont les difficultés d'apprentissage, les difficultés scolaires, ou à l'inverse une nécessité absolue de rechercher l'excellence en croyant ainsi satisfaire une attente de ses parents. On voit également des enfants devenir peu à peu mutique, associable, développer des troubles du comportement, des troubles du sommeil et/ou alimentaires, avoir une tendance à la mélancolie, à l'isolement, à la dépression. Les comportements dangereux et addictifs apparaissent également, tels que la prise de substances illicites, la consommation d'alcool, les tentatives de fugue. "Puisque je n'existais déjà pas, autant disparaître complètement..."

(1) On peut s'interroger sur la notion de violence objective/violence subjective, au regard de la société, de valeurs communément partagées, ou de lois et décrets fixant un dispositif juridique applicable à un individu.

La violence "objective" serait celle subie lorsque la société peut de façon presque unanime condamner un comportement, un acte, un agissement... La violence "subjective" serait alors celle ressentie par la victime, qu'elle puisse ou non la conscientiser et la verbaliser. Les actes violents pour tel individu ne le sont pas pour tel autre ; il s'agit alors des limites individuelles, des valeurs personnelles et de l'estime de soi qui se trouvent mises à mal. C'est la nuance entre ces deux notions qui provoquent parfois ce propos chez une victime: "Finalement ce que je vis n'est pas si grave quand j'écoute untel ou unetelle." C'est une erreur. La souffrance est individuelle et propre à chacun, sans échelle de valeur, comme la douleur physique, et ne doit pas être jugée.

 
Anne-Laure Buffet Coach et conférencière, auteur de Victimes de violences psychologiques

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